Le péché crée beaucoup de blocages dans nos vies

Publié dans Rencontre avec Jésus

 

Je suis A. MITIYANI, de nationalité Togolaise. J'ai 26 ans. J'ai 4 sœurs et 3 frères, deux sont décédées. Je suis la Benjamine. J'ai donné ma vie au Seigneur en février 2021 et je suis disciple du frère François T. qui est au Togo.

 

Pour raconter un peu mon histoire, je suis dans une ville du nom de Kpalimé. Quand j'étais née, en ce moment il n'y avait pas d'échographie pour savoir si c'est une fille ou un garçon. Quand mon papa est arrivé à l'hôpital et il a su que c'était une fille, il s'est énervé parce qu'il ne voulait plus de fille. Ce jour il m'a donné le nom Mitiyani qui veut dire (qui est-ce que j'ai envoyé?)

C'est à dire qui est-ce qu'il a envoyé pour qu'on accouche une fille. Il est reparti et il n'a plus jamais mis pieds à l'hôpital. Ma maman était gravement malade et les médecins ont dit qu'il n’y avait pas espoir. Pour cela, elle a demandé qu'on la ramène chez elle dans son village pour mourir là-bas. Et c'est comme ça on est parti au village quand j'avais 3 ans. Mais au final elle a été guérit mais c'était comme une séparation avec le papa. On a beaucoup souffert, mes frères et sœurs n'ont pas pu évoluer dans les études par manque de moyen. Je haïssais mon père,  Il est mort quand j'avais 11 ans, mais je n'ai pas versé une goutte de larme, je riais même quand ma mère pleurait. Cette haine, je l'ai entretenu, je n'aimais même pas mon nom. Heureusement mon frère avait décidé qu'on m'appelle Rosalie. C'est pour cela aujourd'hui tout le monde m'appelle Rosalie. Mais ce n'est pas mon vrai nom. Dans cette pauvreté,  je me suis fortement attachée à mes études parce que pour moi c'était la seule porte de sortie.  Contrairement à mes amies, Dieu m'a fait grâce d'exceller et m'a préservé de toutes bêtises auxquelles pouvaient être conduite une fille pauvre. 

 

Cependant, j'entends parler de Dieu, mais je n'avais aucune connaissance de lui. J'allais à l'église catholique. Je priais quand j'avais des examens ou que j'avais besoin d'argent. J'avais un nouveau testament et je ne lisais que les versets des Psaumes.

Je n'avais aucune connaissance de tout ce qui était péché, l'amour de Dieu. J'avais juste de la peine pour Jésus quand pensais à comment il a été sacrifié à la croix, mais je ne savais pas pourquoi il l'avait fait. 

 

C'est lorsque je suis arrivée à l'université que les choses commencent à chambouler. J'avais commencé par sentir un vide en moi, je manquais d'amour, je me sentais rejetée. Déjà que je vivais chez une connaissance qui ne me traitait pas bien. Cet amour, j'ai cru que je pouvais l'avoir chez un garçon. Mais ce vide était si profond que rien ne pouvait combler cela malgré que les gens m'enviaient parce que j'étais brillante. J’ai réussi à un cours pour intégrer une des plus grandes écoles de l'Afrique, mais je n'étais pas satisfaite. Mon papa commença à me manquer,  je me disais que c'est peut-être parce que n'ai pas reçu son amour que c'était comme ça ; mais non, j'ai  pleuré sa mort quand j'avais 20 ans. J'étais devenue une fille très frustrée,  je quémandais de l'amour, contrairement à certaines filles qui sortaient avec des hommes pour de l'argent, moi je cherchais l'amour, parfois c'est moi même qui donnait de l'argent aux garçons. Et quand j'ai remarqué que c'était impossible de trouver cet amour,  je suis entrée en dépression,  je pleurais tout le temps, je ne m’entretenais plus. J'ai coupé mes cheveux et je ne me peignais même plus. Pour sortir, c'est le premier habit trouvé que je jette sur moi. J'avais  l'impression que mon esprit n'était plus là,  je ne vivais plus. J'ai commencé par faire des petites maladies, j'étais toujours malade. Je maigrissais, les gens au quartier ont commencé par dire que peut-être j'ai le VIH ou soit je suis enceinte.  

 

Dans ces moments j'ai rencontré un Pasteur, qui me parlait de Dieu, qui m’enseignait la parole de Dieu. C'est là où j'ai commencé par lire un peu la Bible, et j'ai commencé par comprendre certaines choses.  Alors, je décidai de quitter l'église catholique et je suis restée à la maison. Ce Pasteur avait voulu me baptiser mais je n'avais pas la conviction, j'ai refusé. Juste après il a commencé par me faire des avances.  Choquée et déçue, j'ai dit que je n'allais plus mettre pieds dans une église parce qu'elles sont toutes pareils. 

 

Mais un jour,  mon soit disant petit ami que j'avais toujours me proposa d'aller dans une église qu'on appelle CMCI parce qu'il a été et il a vu qu'il y avait la vérité qu'il était sûr qu'ils pouvaient m'aider. Et je lui ai demandé pourquoi lui il n'y va plus et c'est à  moi d'aller là-bas. Il m'a dit que lui il a aimé, c'est juste qu'ils ont des conditions qu'il n'aime pas trop. 

 

Vu que j'étais très malade, je me suis dis, pourquoi ne pas essayer. De toute façon je vais juste pour la guérison et le premier jour c'est bizarre, je ne repars plus. Dieu faisant, ils allaient à  peine commencer la croisade de jeune et prière. C'est comme cela qu’on m'a mis en contact avec le frère François et je suis allée. Le premier jour que je suis arrivée, bien que j'étais différente et tout le monde me regardait,  j'avais aimé la simplicité dans la puissance qu'il y avait à CMCI. Ce même jour quand je suis rentrée je me sentais nettement mieux. Je me suis dit que ça ne peut pas être possible, c'est sûrement une coïncidence. Le lendemain je suis répartie, et c'est comme cela que je me sentais de mieux en mieux et le frère François profitait pour me prêcher l'évangile à chaque fin de prière. Je n'avais pas du tout hésité. J'ai fait ma prière de repentance et j'ai été baptisée à la fin de la croisade le 21 février 2021. 

 

C'est là que ma nouvelle vie a commencé. Je me suis senti vraiment pure, soulagé, et j'avais l'impression que la lumière jaillissait de partout tout autour de moi. J'ai pardonné à tous ceux qui m'avaient fait du mal. J'avais l'impression qu'on venait de déchirer un voile. J'étais vraiment dans l'ignorance, voilée par les mauvais conseils du monde, j'ai été vraiment attristée et j'ai pleuré amèrement parce j'aurais souhaité rencontrer le Seigneur plus tôt. J'ai juré de ne jamais retourner dans le monde. Quand aujourd'hui je pense à mon passé, j'ai très peur et je ne veux plus jamais y retourner. En christ j'ai été comblée. J'ai reçu le vrai amour. Plus rien ne me manque. La fille souriante que je suis aujourd'hui je ne l'étais pas. Maintenant j'ai une ferme assurance en mon Seigneur et il me remplit chaque jour de sa joie et de sa paix.

 

Mais sans oublier une chose, lorsque j'ai donné ma vie à Jésus, on m'a demandé de quitter mon petit ami que j'avais là. J'ai dit que ce n'est pas possible. Pourquoi parce que je me disais que c'est grâce à lui que j'ai connu la CMCI et que j'ai donné ma vie à Jésus, je me sentais redevable envers lui. Puisse qu'on était plus dans le même pays, je me disais que de toute façon on n’allait pas forniquer et il n'y aura pas de tentation. Bien que parfois je ressentais en moi que je devais le quitter, je résistais. Un jour j'ai entendu une voix me dire que si tu n'abandonnes pas tout je vais te retirer tout ce que je t'ai donné, et j'ai sursauté comme si je somnolais, j'ai eu très peur. Le lendemain j'ai pris mon téléphone pour écrire au garçon pour lui dire que je rompais mais je n'ai pas eu le courage. Jusqu'à je suis venue en France, j'avais gardé la relation.  Jusque-là je n'avais pas reçu le don de parler en langue. J’avais été baptisé du Saint-Esprit mais sans parler en langue.  Lors d'un joins service à Paris, lorsque les Pasteurs ont commencé à prier pour ceux qui n'avaient pas encore reçu le Saint Esprit, j'ai commencé par prier, supplier le Seigneur que je puisse parler en langue. C'est là que l'Esprit me dit pendant la prière: « cette relation que tu entretiens encore,  si tu ne mets pas fin, ça ne marchera pas... ». Directement j'ai pris mon téléphone et je lui envoyé un message lui disant qu'à partir d'aujourd'hui je mets fin à  cette relation,  je suis désormais un enfant de Dieu. Dieu merci,  il était en ligne, il m'a répondu que tu as raison on a été trop têtue. Dès que j'ai déposé mon téléphone et j'ai recommencé la prière,  en même temps j'ai commencé par parler en langue, j'ai pleuré amèrement et c'est ce jour que j'ai cru véritablement que le Saint-Esprit est réel, il nous parle.  

 

L'obéissance vaut mieux que les sacrifices. Le péché crée beaucoup de blocages dans nos vies. Quand j'ai donné ma vie à Jésus, il a ouvert les écluses célestes sur ma vie, je suis allée de gloire en gloire.... ça fait bientôt 2 ans que je vis sans petit ami, sans dépression, sans  pleure ni chagrin; mais toujours comblée en Jésus-Christ. J'ai été guérit de toutes ces petites maladies. Chaque jour je cherche à demeurer dans la Sainteté et le Seigneur me donne cette capacité. Par lui le péché a été vaincu.

A. MITIYANI

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