Les femmes de distinction et de profondeur pour Dieu et son œuvre

  • FEMME CANANEENE

    La femme Cananéenne ou La foi d'un non-croyant qui déplace les montagnes Mat 15:21-28   La bible nous dit que cette femme est païenne, c'est à dire non-juive. C'est une femme prête à tout pour sauver sa fille malade. Quand elle voit Jésus, elle se met à crier"aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Mais Jésus fait comme s'il n'avait pas entendu ; il insiste : Seigneur, viens à mon secours. La réponse et l'attitude de Jésus à la suite de cette interpellation sont choquantes. Non seulement il fait le sourd, mais lui dit par la suite : on ne gaspille pas le pain des enfants pour donner aux chiens et du tac au tac la femme répond: mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Read More
  • EVE

    Genèse 2:22-25 ; 3 14-24 ; 4 1-26. Etat civil : Identité Eve mère de toute vie humaine (Genese 3 :20), épouse d’Adam qui dit d’elle qu’elle est l’os de ces os et chai de sa chair et fut fait à partir de la cote d’Adam => complémentarité. Es-tu complémentaire avec ton mari (futur mari)? Read More
  • MICAL Fille de Saül

    Mical, fille du roi Saül et première femme de David. Nous faisons la connaissance de Mical en 1 Samuel 18 verset 20, elle nous est introduite à travers les sentiments qu'elle a pour David. Son père le roi en profite pour se servir d'elle et tendre un piège à David. Mais le piège échoue parce-que finalement David réussit à fournir au roi 200 prépuces de philistins et obtient ainsi Mical comme épouse. Read More
  • ATHALIE

    La gloire du RègneAthalie 2chroniques 22 et 23   Identité civile  Athalie est fille princesses d'Israël. Elle apparaît dans la bible lors de son mariage avec joram Roi de Juda.   En tant que mère *Athalie est la mère du roi Achazia *elle tue ses descendants pour pouvoir régner sur Juda Read More
  • LA FEMME SAMARITAINE

    La femme samaritaine  : Qui était-elle? jean4 : 1-42     État civil: La bible ne nous donne pas son nom de famille mais l'identifie à sa ville d'origine à savoir la Samarie d'où l'expression Femme samaritaine.Cela n'est donc pas fait exprès à mon avis car cette femme dans son identité tel qu'il ressort de ces échanges avec Jésus ,représente l'identité du peuple de la samarie caractérisé par un mélange de culture ou religions dont les pratiques juives et celles païennes liées au culte d'autres dieux. Autrefois,les habitants de la Samarie était des juifs jusqu'à l'invasion d'autres peuples notamment sous le roi d'Assyrie qui fit entrer le culte à d'autres dieux.D'où la séparation et le rejet d'avec les juifs qui ne les considéraient plus comme juifs ou comme des moitiés juifs. Read More
  • MARTHE Sœur de Lazare

    Marthe Luc 11: 38-41 Jean 11: 18-31   État civil: identité Marthe sœur de Marie et de Lazare En tant qu’épouse: Elle n'était pas mariée En tant que mère: Elle n'avait pas d'enfant En tant que femme dans l’œuvre de Dieu: Dans Luc 10: 38-42 particulièrement dans le verset 42 《mais Marthe était distraite par beaucoup de service. Marthe reçu Jésus chez elle et en tant que Read More
  • TAMAR Genèse 38

    Tamar ou la grâce à l'œuvre Tamar signifie dattier. C'est un prénom commun à cette époque. Elle est sans doute Cananéenne, mais la Bible ne l'affirme pas. Son mariage a sans doute été arrangé avec Er, le fils aîné de Juda. Elle arrive dans une famille dans laquelle le papa, Juda a, semble-t-il, coupé les ponts avec les siens. En effet, il a choisi de fuir la présence de ses frères et s'est fait un ami, un Cananéen. La culpabilité le rongeait sans doute de voir ceux avec qui il avait comploté pour vendre Joseph. Oui, il ne pouvait être dans sa famille sachant le mensonge dont il était à l'origine. C'est plus facile de fuir que de vivre et dire la vérité. C'est suite à cette décision que son mariage avec une Cananéenne se décide. Read More
  • LES FILLES DE TSELOPHCHAD

    Quand les femmes se lèvent et osent la différence Nombres 27 1- Identité civile Les filles de Tselophchad (Machla, Noa, Hogla, Milca et Thirsta) un groupe de 05 filles étaient les seuls enfants de leur père 1 chroniques 7:15 « Le nom du second fils était Tselophchad  qui n'eût que des filles elles n'avaient donc pas de frères pouvant hériter des biens de leur papa .Or à cette époque, Seul les hommes pouvaient hériter. J'imagine un peu le visage de cet homme a chaque accouchement car c'était la catastrophe pour un couple de ne pas donner naissance à un garçon :Es-tu un Tselophchad? Tout n'est pas fini. Read More
  • JEANNE

    JEANNE UNE FEMME DE GLOIRE Références bibliques: Luc 8:1-3, Luc 23:55, 24:10   1- Identité civile -Jeanne est l'une des femmes qui avec les douze accompagnaient Jésus dans son ministère. -Elle fait partie du nombre de femmes que Jésus avait guéris d'esprits malins et de maladies Luc 8: 2-3 Read More
  • Sara de qui es-tu la fille ?

    De qui es-tu la fille ?  Il est parmi nous un vieux dicton : « Tel mère, telle fille. ».  On pourrait se dire qu’il n’est que sagesse humaine. Mais si Ezéchiel le cite, alors il a certainement du sens. Si tu regardes une fille, tu peux en observant sa mère savoir ce qu’elle sera. Et même des études scientifiques l’ont prouvé. Les filles de femmes au foyer deviennent des femmes au foyer, les mères battantes donnent des filles battantes, les mères prostituées des filles prostituées…tout simplement parce qu’une mère n’apprendra qu’à sa fille que ce qu’elle sait, et que finalement le premier modèle de féminité d’une fille se trouve chez sa mère.  Read More
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Ministère aux familles

  • LA DOT : Que dit la bible à ce sujet ?

    RUBRIQUE : PASTEUR J’AI UNE QUESTION   LA DOT : Que dit la bible à ce sujet ? Lectures : Gen24 et Gen34   Question : Dans quelles conditions peut-on parler de dot ? Pasteur : On ne peut parler de dot que lorsque deux autorités (du côté de la femme et de celui de l’homme) se sont pas engagées. C’est d’ailleurs pourquoi le serviteur d’Abraham s’est d’abord préoccupé de savoir qui est l’autorité de Rébecca pour traiter avec elle. C’est sur cette base que la dot doit être établie   Read More
  • Qu'est ce que le mariage?

    Le mariage c’est: - La capacité inhabituelle d’amener une femme à se soumettre promptement. Tune peux pas contraindre une femme à se soumettre. Si tu utilises la force tu as déjà échoué. Le minimum, la soumission volontaire, la soumission joyeuse. - La capacité inhabituelle de voir loin et longtemps à l’avance. Pour dire voilà où nous allons et elle s’efforce à voir et tu dis : tu ne vois pas ? Allons, suit moi et elle va te suivre joyeusement. Vous pouvez tous deux voir mais tu dois voir plus loin parce que tu es le chef. - La puissance de poursuivre Dieu. Le chef doit être un plus grand poursuiveur de Dieu. Il doit revenir d’où il est allé chercher Dieu et dire voici où nous allons, voici ce que Dieu dit. Un chercheur brutal de Dieu. Tu dois connaître Dieu, si quelqu’un doit risquer sa vie pour te suivre et tu ne connais pas Dieu c’est un danger. Read More
  • Apprenons d’Adam

    De prime à bord, on pourrait se poser la question de savoir que peut-on bien apprendre d’Adam ? Le monsieur à cause de qui nous souffrons aujourd’hui … Mais Gloire à Dieu car dans chaque homme il y’a des défauts mais aussi des qualités. Nous allons ensemble apprendre d’Adam. Nous tirons notre partage de Genèse 3 et Genèse 4 :1Gen 3 : 17-19 « Puis le SEIGNEUR dit à l'homme : « Tu as écouté ta femme et tu as mangé le fruit que je t'avais interdit de manger. À cause de toi je maudis le sol. Tu devras te fatiguer tous les jours de ta vie pour tirer ta nourriture de la terre. Tu gagneras ta nourriture en transpirant beaucoup, jusqu'à ta mort. À ce moment-là, tu retourneras dans la terre d'où tu viens. Oui, tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière» Voilà en gros les conséquences du péché d’Adam induit en erreur par son épouse Eve car il dira : « La femme que tu m'as donnée, c'est elle qui m'a donné ce fruit, et j'en ai mangé. » Et même dans la punition de Dieu Il commence par dire « Tu as écouté ta femme » donc Read More
  • APPRENONS D’ARAM ET JOKEBED

    1) Qui était Amaram et qui était Jokebed « Un homme de la maison de Lévi » et « une fille de Lévi ». - (Exode 2 :2) - Amram, le Lévite, s'était marié avec une fille de Lévi   2) Que devons-nous tirer de cette union? a-Unis dans la foi en DieuIci, nous avons un mariage entre deux personnes de la même maison, deux personnes qui ont la même histoire,les mêmes affections pour Christ. Quelle belle union ! Quelle union selon Dieu ! Aussi, quelle bénédiction il y aura dans ce foyer.Retenons qu’en tant qu’enfant de Dieu il est important d’épouser un enfant de Dieu Pour trouver le conjoint qui te convient, il est nécessaire de rester dans la dépendance du Seigneur par la prière. Il est indispensable d'attendre la direction de Dieu. b-Traverser les grandes épreuves ensemble en tant que coupleAmram et Jokébed ont montré une véritable unité dans la foi en traversant de grandes épreuves : « Dans ce temps-là naquit Moïse » (Act. 7 : 20). Ses parents connaissaient l'ordre du Pharaon : tous les jeunes garçons hébreux devaient être tués. Alors, était-ce bien le moment de se risquer à mettre un enfant au monde ? De plus, ils avaient déjà deux enfants, une Read More
  • L’impact des noms que l’on donne aux enfants: Bénédiction ou Malédiction

    Les noms que l’on donne aux gens ont un impact sérieux sur les personnes qui les portent. Une fois de plus cela s’illustre par la nomination, la désignation des enfants de Jacob, chacun d’un nom particulier. (Cf. Genèse29 : 31-35)« L'Éternel vit que Léa n'était pas aimée ; et il la rendit féconde, tandis que Rachel était stérile. » Léa devint enceinte, et enfanta un fils, à qui elle donna le nom de Ruben ; car elle dit : « L'Éternel a vu mon humiliation, et maintenant mon mari m'aimera. » Genèse29 : 31-32 Le nom que l’enfant porte devrait être pour la gloire de Dieu ! « L'Éternel vit que Léa n'était pas aimée ; et Il la rendit féconde »C’est l’Eternel qui prend toujours l’initiative de bénir et c’est à Lui que devrait revenir la gloire pour toute bénédiction et non à l’homme, en aucun cas, en aucune circonstance. Pour l’attribution du nom de l’enfant, tout devrait être également fait pour que toute gloire soit à l’Eternel, au Père tout puissant. Dans le cas présent, c’est l’Eternel qui « vit que Léa n’était pas aimée ». Tout était parti de Lui, c’est Lui qui prit souverainement et sans contrainte aucune, ni l’exercice de quelque pression que ce soit, l’initiative de donner un enfant Read More
  • Apprenons de Nabal et Abigaïl

    À Maon, il y a un homme très riche. Il possède 3 000 moutons et 1 000 chèvres. Sa propriété est à Karmel, et il se trouve là pour couper la laine de ses moutons. Cet homme s’appelle Nabal et sa femme s’appelle Abigaïl. Abigaïl est intelligente et belle, mais son mari est dur et méchant. Il appartient au clan de Caleb.1 Samuel 25:2‭-‬3 Lire jusqu'au verset 42. Read More
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L’impact des noms que l’on donne aux enfants: Bénédiction ou Malédiction

Publié dans Ministère aux familles

Les noms que l’on donne aux gens ont un impact sérieux sur les personnes qui les portent. Une fois de plus cela s’illustre par la nomination, la désignation des enfants de Jacob, chacun d’un nom particulier. (Cf. Genèse29 : 31-35)
« L'Éternel vit que Léa n'était pas aimée ; et il la rendit féconde, tandis que Rachel était stérile. »
Léa devint enceinte, et enfanta un fils, à qui elle donna le nom de Ruben ; car elle dit : « L'Éternel a vu mon humiliation, et maintenant mon mari m'aimera. » Genèse29 : 31-32

Le nom que l’enfant porte devrait être pour la gloire de Dieu !

« L'Éternel vit que Léa n'était pas aimée ; et Il la rendit féconde »
C’est l’Eternel qui prend toujours l’initiative de bénir et c’est à Lui que devrait revenir la gloire pour toute bénédiction et non à l’homme, en aucun cas, en aucune circonstance. Pour l’attribution du nom de l’enfant, tout devrait être également fait pour que toute gloire soit à l’Eternel, au Père tout puissant.

Dans le cas présent, c’est l’Eternel qui « vit que Léa n’était pas aimée ». Tout était parti de Lui, c’est Lui qui prit souverainement et sans contrainte aucune, ni l’exercice de quelque pression que ce soit, l’initiative de donner un enfant à Léa. IL vit que Léa n’était pas aimée. Et c’est Lui seul qui décida autant souverainement de la rendre féconde ; mais ayant enfanté son 1er fils, Léa ne daigna pas le moindre instant songer à rendre grâce à l’Eternel qui venait de bénir son sein. Au contraire, elle ne pensa exclusivement qu’à sa propre gloire, en s’exclamant ainsi « L’Eternel a vu mon humiliation, et maintenant, mon mari m’aimera ».

En disant pourtant que l’Eternel a vu son humiliation, elle reconnaissait fort bien son incapacité à se faire elle-même des enfants. Mais au lieu de rendre donc grâce au Seigneur pour cela, elle s’est plutôt totalement tournée vers elle-même pour ne regarder qu’à sa propre glorification en s’écriant « maintenant mon mari m’aimera ». Ainsi, sa préoccupation ne portait que sur elle-même. C’était d’être aimée par son mari, ce n’était même pas qu’elle aime son mari, encore moins qu’elle aime l’Eternel, mais plutôt, c’était que son mari l’aime.

Il en est de même aujourd’hui, et à plusieurs égards. Lorsque le Seigneur permet à quelqu’un d’accomplir quelque chose, au lieu que cela le pousse à glorifier Dieu, il cultive plutôt le désir secret d’être exalté par les autres. Après un long jeûne, une bonne prédication, une moisson abondante d’âmes, au lieu que la réaction première soit celle d’être reconnaissant envers le Seigneur d’avoir doté le pécheur, le terrestre que l’on est de telles capacités, l’on se met plutôt à nourrir le désir à l’intérieur d’être célébré par les hommes autour de soi. Et c’est ainsi qu’après certaines bénédictions de Dieu, bien des gens se détournent de Dieu, soit pour ne désormais accorder leur attention qu’à la dite bénédiction, soit pour ne se préoccuper plus que de soi même. Ainsi, plusieurs rétrogradent après avoir eu un époux ou une épouse, abandonnent le Seigneur après avoir trouvé un emploi, ou demeurent des personnes au cœur partagé suite à une nomination ou à une amélioration des conditions de vie.
Léa pour sa part, n’avait trouvé comme bonne réaction à la naissance de son premier fils que le fait de lui donner un nom qui signifie : mon mari m’aimera : Ruben. Et ce nom qui n’était pas pour lui une bénédiction ne put le préserver plus tard d’être maudit à la suite de l’acte infâme qu’il posa contre son père et contre Dieu en prenant la concubine du père : il perdit immédiatement le droit d’aînesse : un nom qui en aucun cas ne glorifiait pas Dieu ne put le mettre à l’abri d’une telle malédiction.

Cette recherche de la gloire personnelle dans l’attribution des noms ne s’arrêta pas seulement après la naissance de Ruben. Il en fut de même pour les deux naissances suivantes. La Bible dit en effet, «  Elle devint encore enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : l’Eternel a entendu que je n’était pas aimée, et il m’a aussi accordé celui-ci . Et elle lui donna le nom de Siméon. Elle devint encore enceinte et enfanta un fils, et elle dit : pour cette fois, mon mari s’attachera à moi ; car je lui ai enfanté trois fils. C’est pourquoi on lui donna le nom de Lévi ».

A la naissance des 3 premiers fils, les noms ont été donnés pour la gloire personnelle. Ce n’est qu’après la naissance du 4e fils de Jacob que Léa résolut de lui donner enfin un nom qui a fait un impact éternel très positif sur l’enfant : elle a enfin donné à l’enfant un nom qui était une gloire pour Dieu. Ce n’est que l’unique fois où de ses six accouchements elle a été poussée à glorifier le Seigneur.

En effet, elle s’était enfin écriée, d’après ce que la Bible déclare après la naissance du quatrième fils «  cette fois, je louerai l’Eternel, c’est pourquoi elle lui donna le nom de Juda » ( Juda sans ‘s’ ).
Cette fois ! Cette fois ! Cette fois ! Je louerai l’Eternel ! Je louerai l’Eternel !Je louerai l’Eternel : c’est pourquoi elle donna le nom de Juda. Juda : je louerai l’Eternel.
Le nom de Juda a été donné entièrement à la gloire de Dieu. C’est pour glorifier Dieu de bout en bout, du début à la fin, que ce nom a été donné à l’enfant. Dans l’attribution du nom de Juda , la motivation intérieure était de glorifier Dieu. Ainsi, le don de ce nom n’a été en aucun moment et d’aucune manière entachée de motifs charnels, ni d’aucune simulation, ni stimulation pour la gloire ou l’exaltation d’un homme ; mais ( au contraire), cela ne l’a été que pour la gloire de Dieu, de bout en bout, et la gloire de Dieu seul.

Ainsi il n’y avait dans l’attribution de ce nom que de la pureté de bout en bout. La motivation intérieure pour le donner était simple et pure, et le tout pour la gloire exclusive de Dieu. Ce nom de Juda à donc été donné pour exalter Dieu.

La bénédiction, la 1ère des bénédictions des parents pour leurs enfants au moment de l’accouchement, c’est le nom qu’ils leur donnent. Les motivations doivent être pures ; ce doit avoir été une incitation du Seigneur. Ce doit avoir entièrement été l’inspiration du Saint-Esprit.

Est-ce le Saint-Esprit qui t’a révélé le nom que tu as donné à l’enfant que tu as accouché ? Quelle était au fond de toi la motivation réelle pour le don de ce nom ? Etait-ce exclusivement pour la gloire de Dieu ? Ou alors, également pour la gloire de l’homme ?
Si le don du nom l’a été exclusivement et entièrement pour glorifier Dieu, alors tu as béni l’enfant d’une bénédiction éternelle. Par contre, si cela ne l’a pas été pour la gloire entière et exclusive de Dieu, si cela ne l’a pas été pour la seule raison de plaire à Dieu et rien qu’à Lui, alors cet enfant n’a pas été béni.
Tant que le nom donné à l’enfant ne provient pas d’une révélation personnelle de Dieu comme nom devant lui être donné, alors cet enfant n’a pas été béni.

Le nom inspiré par le désir de plaire entièrement à Dieu : son impact dans la protection contre les malédictions.

Juda. Juda. Juda. Ce nom signifie : je louerai l’Eternel et la louange de l’Eternel est demeurée éternellement attachée sur la personne qui à porté ce nom.
Il n’y a rien de particulier qui a dans l’ensemble distingué ce fils de Jacob de ses autres enfants. Et ses mauvais agissements devraient lui avoir valu autant de malédictions que celles que ses autres frères ont connues. Mais au lieu de cela, il en a toujours été miraculeusement épargné. Il a, en effet, souvent été très mal agissant. Il a souvent commis de grandes abominations, et de bien plus grandes que beaucoup de ses frères. Mais la bénédiction du nom reposant sur lui de façon inchangeable, le nom l’a toujours poursuivi pour le bénir continuellement et dévier la malédiction qui aurait pu atterrir lourdement sur lui.

Ses défaillances

Juda avait commis beaucoup de fautes d’entre lesquelles les suivantes :

⦁ Premièrement, Juda a été, sais de jalousie à l’égard de Joseph, celui qui le 1er a suggéré qu’il soit vendu aux israélites. (Genèse37 : 23-28). En cela, il était celui qui s’opposait le plus à l’accomplissement de la volonté de Dieu selon les promesses des songes de Joseph, devant qui parents et frères allaient se prosterner. Non content de ce que Dieu avait ainsi établi les choses, c’est Juda qui le 1er a pris l’initiative d’écarter d’eux «  le faiseur de songes » comme pour mettre Dieu au défi de son accomplissement. Et il y a échappé. Par contre Lévi et Simon qui étaient très violents à l’égard des Sichémites ont été «  désavoués », et pour une seule faute commise Ruben a perdu le droit d’aînesse.

⦁ Deuxièmement, tandis que tous les enfants de Jacob étaient supposés demeurer ensemble et près les uns des autres, Juda fut d’entre ses frères le premier à s’éloigner des autres. Genèse38 :1 «  En ce temps là, Juda s’éloigna de ses frères et se retira vers un homme d’Adullam nommé Hira ». Ainsi, Juda avait entrepris de quitter la compagnie du peuple de Dieu pour s’attacher aux païens, aux incirconcis. Mais il n’en a pas subi la lourdeur de sa faute visiblement peut-être parce que la bénédiction du nom sur lui l’en a épargné carrément.

⦁ Troisièmement Abraham avait fait jurer son serviteur qu’il ne prendrait pas de femme étrangère pour Isaac. Et Isaac, le grand-père de Juda, a dû aller, pour plaire à ses parents, être marié avec une parenté dans la famille, la descendance du frère d’Abraham ; et de même, Isaac a donné à Jacob la recommandation ferme de ne pas prendre de femmes étrangères. Juda, lui, faillit à cette loi. Et dans une certaine mesure, il aurait dû subir ce qu’Esaü avait subi : le rejet par ses parents. Mais tel n’a pas été le cas. Non seulement ses parents ne l’ont peut-être pas rejeté, mais également, Dieu certainement ne l’a pas rejeté. Pourquoi donc ? La bénédictin du nom reposait déjà sur lui : «  Je louerai l’Eternel » rendait toute malédiction nulle et non avenue pour «  (ce qui concernait) Juda. La malédiction ne parvenait pas à avoir de place dans sa vie. Dans un sens, la bénédiction que procure le nom avait déjà tout envahi et pris toute la place et empêchait la malédiction d’y trouver la sienne.

⦁ Quatrièmement, il n’a pas bien élevé ses enfants. Et certainement, les noms qu’il leur a donnés sans que cela l’ait été sous l’inspiration du Saint-Esprit ont été incapables de les préserver de la malédiction ? Er, son premier fils, était méchant aux yeux de l’Eternel : il est mort, Onan également. Pourquoi ? Les enfants n’avaient pas, comme leur père, reçu des noms qui devaient leur garantir la bénédiction et les préserver de toute malédiction. La faute dans un sens était celle du père : mais ce sont les enfants qui ont péri.

⦁ Cinquièmement, Juda a menti à Thamar au sujet de Schéla, et n’a pas apparemment été inquiété pour cela.

⦁ Sixièmement, Juda est allé jusqu’à introduire ou encourager la prostitution en Israël. Il aurait dû être puni pour cela. Car à cause de ce qu’il était dans le cœur un prostitué (influencé certainement par les pratiques qui avaient cours au pays d’Adullam), il est tombé dans le piège de Thamar pour commettre l’inceste en Israël, ce qui ne devait pas se faire (Lévitique 18 :15).

Nous pouvons donc à partir de tous ces cas et bien d’autres voir que Juda a commis un grand nombre de crime qui ne lui auraient pas permis de continuer d’exister. Mais la bénédiction que lui assurait son nom a dû jouer un très grand rôle pour toujours le préserver et le protéger des châtiments et sanctions auxquelles il aurait dû normalement avoir part.

Les bénédictions ayant accompagné ce nom

Nombreuses sont les bénédictions ayant accompagné le nom de Juda. Nous tentons d’énumérer quelques-unes ci-dessous, et plusieurs certainement sont en reste.

Tout d’abord, il importe de noter que les noms ont été donné aux enfants tandis que Jacob se trouvait encore chez son beau-père à Padan-Aram en Mésopotamie, et donc sérieusement éloigné du lieu de résidence finale de ce peuple. Cependant la bénédiction procurée par ce nom a suivi Juda jusque dans la Terre Promise où ils devaient s’établir.

⦁ Premièrement, le Royaume de Juda a été le centre de la vie spirituelle en Israël, et non seulement en Israël, mais bien plus, sur toute la terre.

⦁ Deuxièmement, sa capitale Jérusalem est devenu le Centre de la nation et le lieu où il fallait adorer Dieu, au cœur du Royaume de Juda, à cause de la signification du nom Juda, qui est : je louerai l’Eternel.

⦁ Troisièmement, le plus grand chantre, le plus grand homme de louange que le royaume ait jamais connu est issu de cette tribu et il ne pouvait en être autrement puisque c’est la tribu de « Je louerai l’Eternel ». La louange de l’Eternel à cause de la signification de ce nom ne pouvait mieux se faire que dans le territoire dont la signification du nom fait la prophétie de la louange de l’Eternel.

⦁ Quatrièmement, la ville de Dieu dans les cieux, le lieu de rassemblement de Dieu avec ses serviteurs, le Tabernacle Eternel porte (en toute logique) le nom de Jérusalem, sous la désignation alors de Jérusalem Céleste, ainsi par ailleurs le nom de la capitale terrestre du royaume de Juda. Pourquoi cela ? Evidement du fait de la meilleure correspondance de ce nom par rapport à ce qui sera fait au Ciel. Là-bas en effet, il y aura une louange continue : ce qui est bien l’illustration de Juda, c’est-à-dire je louerai l’Eternel. Et c’est là une bénédiction retentissante découlant du nom qui avait été donné à un enfant à des centaines de kilomètres de ce lieu de résidence final. Le nom qu’on donne à l’enfant a un impact éternel sur lui : quelle grandeur ! Quel honneur ! Quelle bénédiction ! Quand on parvient à se détacher totalement de soi et des intérêts charnels humains pour ne penser exclusivement qu’aux intérêts de Dieu ! C’est la gloire! La gloire ! La véritable gloire.


Mais ce n’est pas encore tout, comme bénédiction suprême ayant découlé d’un nom tout simplement donné à l’enfant et qui signifiait « Je louerai l’Eternel » c’est de Juda qu’est sorti le Messie, l’Oint de Dieu, le Souverain Berger, le Prince du salut et suprême gardien de nos âmes, le Seigneur Jésus-Christ. Et tout cela ne l’a été simplement qu’en raison du nom «  Juda » « Je louerai l’Eternel ». Et à la faveur de la naissance de Christ dans la postérité de Juda, la louange de l’Eternel y a été établie de façon éternelle. Quelle formidable faveur ! Quelle gloire ! L’impact du nom ! L’impact du nom ! L’impact du nom ! Le nom a un impact éternel sur la personne à qui on le donne.

Que comprendre donc de cela.

Que comprendre donc de ceci ?
Tout d’abord, il ne s’agit pas maintenant d’aller donner à tout enfant le nom de Juda ! Il ne s’agit pas non plus de choisir personnellement, de choisir de sa propre initiative des noms de la Bible en raison de leur signification pour les donner à l’enfant, ou aux enfants. Ce serait juste de la chair, de la manifestation de la vaine gloire.

Ce qu’il faut comprendre de cela, c’est que l’on doit toujours s’assurer que le nom qui est donné à l’enfant est une révélation du Seigneur , une inspiration du Saint-Esprit, il faut donc que le nom ait été inspiré par le Seigneur et donné à l’enfant pour plaire entièrement à Dieu, et rien qu’à lui. Il n’y faut point l’intention ne serait ce qu’infime, de plaire ni à la chair, donc à soi, ni à l’homme tout court, qui qu’il soit, tant que ce n’est pas cela la volonté du Seigneur. Il faut donc que le mobile n’ait pas été de plaire à soi, ni à quelqu’autre être humain que ce soit, conduit par la chair. Il faut qu’au fond de son cœur on cherche exclusivement et vraiment, à plaire au Seigneur : ceci bien évidemment non de son propre Chef, mais selon une révélation du Seigneur.

Le nom de Jean (-Baptiste) a été une révélation du Seigneur. Le nom de Jésus également a été une révélation du Seigneur.

Alors tout nom donné devrait être une inspiration du Seigneur. Cela ne devrait en aucun cas être l’œuvre de la chair. Tout ce qui est fait selon la chair ne produira aucun impact. Il faut s’assurer qu’en donnant le nom à l’enfant, que ce nom là soit entièrement et profondément spirituel c’est-à-dire émanant du Saint-Esprit, pour également bénir l’enfant de bout en bout, à la seule gloire de Dieu.

En définitive, tout nom qu’on donne à l’enfant doit avoir été reçu clairement de Dieu et pour Lui. Le nom doit être donné pour faire entièrement plaisir à Dieu, dans les motifs et les mobiles les plus profonds du cœur. Ainsi alors a-t-on à jamais béni l’enfant.

Que la gloire soit à Dieu pour son excellence. Il est excellent ! Il est excellent ! Il est excellent ! Alléluia !

 

Joseph Jacka

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